Resource Estimation for the Draa Sfar South Polymetallic Deposit

"Abstract - The Draa Sfar polymetallic deposit, at about 16 km NW of Marrakech in Morocco, is a massive sulfide zone at the contact between an underlying volcanic and an overlying clastics sequence. The mineralized body is a flat lens with schistosity and "boudinage," tilted to the west and with a strong dip to the east. The lens extends over a strike length of about 2 km and from surface to a depth of about 1 km, with thickness varying from 1 m to almost 30 m. It has been intersected by about one hundred surface drill holes and, in its south part, by about thirty underground fan holes from two exploration levels at depths of 300 m and 400 m. On these two levels, the massive sulfide zone has been channel sampled over a cumulative length of about 0.7 km. Results from drill and channel samples are used to estimate the resources of the orebody according to several methods: sections, polygons around intercepts on a longitudinal plan, grids on the same longitudinal plan with various distance weighting methods including kriging and, finally, a 3D grid with the same range of interpolators. A comparison of the various estimates delineates the important factors in deriving resources for this type of deposit. Those factors are mostly geological and related to the interpretation of the geometry of the two limiting surfaces of the zone. For the 3D gridding, the authors have devised a new and original method that constrains the interpolation of blocks from samples to a geometry of limiting surfaces. The resulting model shows internal grade variations that parallel fluctuations of zone thickness and orientation without having to re-orientate the search window in each block. Résumé - Le gisement polymétallique de Draa Sfar, situé à environ 16 km au NW de Marrakech est un horizon de sulfure massif au contact d’une formation volcano-sédimentaire de base et d’une formation détritique sur-jacente. Le corps minéralisé se présente sous forme d’une méga-lentille aplatie, schistosée, boudinée et déversée vers l’ouest avec un fort pendage vers l’est s’étendant sur une longueur de 2 km et une profondeur de près de 1 km avec une épaisseur variant de moins d’un mètre à près de 30 m. Il a été reconnu par plus d’une centaine de sondages de surface et, dans sa partie sud, par une trentaine de trous souterrains en éventail à partir de deux niveaux à des profondeurs respectives de 300 m et 400 m. Sur ces mêmes niveaux, des traçages ont permis de rainurer le minerai sur une longueur cumulée de 0.7 km. Les données de sondage et de rainurage ont servi à estimer les ressources du gisement selon plusieurs méthodes : sections, polygones sur longitudinale, grille sur longitudinale avec différentes pondérations en fonction des distances incluant le krigeage et enfin grille tridimensionnelle avec le même éventail de pondérateurs. La comparaison des estimés obtenus permet de mettre en évidence les facteurs importants dans l’estimation des ressources de ce type de gisement. Ces facteurs sont essentiellement géologiques et relatifs à l’interprétation de la géométrie des limites des corps minéralisés. Pour l’estimation sur grille tridimensionnelle, on a mis au point une technique originale qui calque l’interpolation des blocs à partir des échantillons sur cette géométrie des surfaces de contact. Le modèle résultant montre des variations internes de teneurs qui épousent les fluctuations d’épaisseur et d’orientation de la zone sans qu’il soit nécessaire de ré-orienter les fenêtres de recherche dans chaque bloc."