La Restauration Des Sites Miniers Au Québec: Des Progrès Importants Ont Été Accomplis

- Organization:
- Canadian Institute of Mining, Metallurgy and Petroleum
- Pages:
- 6
- File Size:
- 28 KB
- Publication Date:
- Nov 1, 2002
Abstract
L'industrie minière représente un apport économique important pour le Québec ; cette production est très diversifiée et répartie dans plusieurs régions. Hormis les forges du St- Maurice au XVIIe siècle, l'industrie minière québécoise commence en 1862 dans la Beauce avec l'exploitation de placers aurifères dans les affluents de la rivière Chaudière; à la même époque, on met en production les mines de cuivre Eustis, Albert et Capelton, près de Sherbrooke1; à partir de 1881, les mines d'amiante et de chromite au voisinage d'Asbestos et de Thetford commencent à voir le jour. Dans les années ?20, l'extraction de métaux précieux et usuels débute en Abitibi- Témiscamingue; durant les années '50, le fer et l'ilménite de la Côte Nord, ainsi que le cuivre de Murdochville et Chibougamau, commencèrent à être mis en valeur. Plus récemment, soit durant les années '80, le sel des Iles-de-la-Madeleine et le graphite des Hautes Laurentides s'ajoutèrent aux produits que nous commercialisons. Finalement, soit en 1998, le Québec devenait un important producteur de nickel avec le démarrage de la mine Raglan, au Nunavik. L'exploitation d'une mine peut nécessiter l'extraction de grandes quantités de roches stériles, particulièrement lorsque la production se fait à partir d'une fosse à ciel ouvert. De plus, étant donné que les minéraux et les métaux mis en marché ne constituent qu'une fraction du minerai extrait, il faut le concentrer : on se retrouve alors avec des proportions plus ou moins importantes de résidus finement broyés. Ces deux types de rejets totalisent bon an mal an environ 100 millions de tonnes. Lorsque cela est possible, ceux-ci sont, soit valorisés comme matériaux de construction ou retournés dans leur lieu d'origine afin de soutenir les murs des excavations. Toutefois, une bonne partie est accumulée en surface dans des aires aménagées spécifiquement à cette fin ; comme le montre la figure 1, la superficie utilisée à cette fin a progressé parallèlement aux booms miniers que nous venons de mentionner pour atteindre actuellement environ 15,600 hectares, dont environ la moitié sont situés sur des aires encore en activité.
Citation
APA:
(2002) La Restauration Des Sites Miniers Au Québec: Des Progrès Importants Ont Été AccomplisMLA: La Restauration Des Sites Miniers Au Québec: Des Progrès Importants Ont Été Accomplis. Canadian Institute of Mining, Metallurgy and Petroleum, 2002.